ORCHESTRION Musique Mecanique

Je ne descends pas d’une famille de musiciens et pourtant, la musique a occupé une place prépondérante dans ma vie. Elle me nourrit et m’enrichit. Elle m’enveloppe et me soutient. Elle est une recherche, une ressource et parfois un espace de partage. Elle me rassemble quand je m’éparpille et m’équilibre quand je perds pied.

Jeune violoniste, j’ai toujours eu du mal à lire les notes sur des partitions. Et jouer une mélodie seule, sans son accompagnement, ne m’était pas agréable. Je préférais entrer dans la musique par les oreilles et jouer en compagnie de musiques enregistrées sur mon magnétophone à cassettes ou si possible avec d’autres musiciens. Parfois, certains morceaux me transportaient tellement que je rêvais d’en écrire la partition pour la faire jouer par un orchestre.

Plus tard, la découverte d’un logiciel informatique pour écrire les partitions a été un premier pas dans la réalisation de ce rêve. J’ai ressenti un profond plaisir à écrire la musique par le biais d’un outil qui compensait mes carences en solfège. Un outil qui jouait les notes que j’avais imaginées et écrites sans que j’aie besoin de les lire, un partenaire musicien qui stimulait ma créativité.

Je n’avais plus qu’à offrir un orchestre à ce logiciel pour faire vivre notre duo. J’avais besoin de flûtes, d’un accordéon et d’une percussion mélodique.

J’ai alors rencontré Sébastian Schuetz, spécialiste en fabrication et réparation de toutes sortes de machines de musique mécanique. Il a accepté de mettre ses compétences et savoirs au service de ce projet un peu fou : Inventer et fabriquer une machine à commande numérique dotée de trois instruments : un Orgue à flutes, un Harmonium et un Métallophone.

Les Orchestrions existent depuis le XIXème siècle. Ils étaient conçus à l’époque comme de grosses machines fixes. Le défi de Sébastian sur ce projet était de réussir à créer une « usine à gaz » mobile. La gestation a duré jusqu’en décembre 2023 et l’Orchestrion est enfin arrivé chez moi.

Depuis, le mystère de la machine est en train de s’estomper à mesure que j’apprends à la connaître, à l’accorder, à l’entretenir et même la réparer si besoin. C’est un long et pourtant nécessaire apprentissage qui me fait entrer à petits pas dans le monde merveilleux des inventeurs de la musique mécanique. Il m’a fallu également comprendre l’essence de chaque instrument et ses spécificités pour adapter l’écriture des notes numériques pour qu’elles parviennent enfin à chatouiller mes tympans !

Aujourd’hui, le bonheur de sa découverte reste intact quand je joue en sa compagnie. Je perds parfois le sommeil à imaginer de nouveaux morceaux. Ma seule limite est le temps que je peux lui consacrer.

Au gré des voyages de notre duo itinérant, l’émerveillement que je peux lire dans les yeux des spectateurs me rappelle toujours le mystère initial de cette collaboration déconcertante entre la musique mécanique et la musique vivante.

J’ai alors rencontré Sébastian Schuetz, spécialiste en fabrication et réparation de toutes sortes de machines de musique mécanique. Il a accepté de mettre ses compétences et savoirs au service de ce projet un peu fou : Inventer et fabriquer une machine à commande numérique dotée de trois instruments : un Orgue à flutes, un Harmonium et un Métallophone.

Les Orchestrions existent depuis le XIXème siècle. Ils étaient conçus à l’époque comme de grosses machines fixes. Le défi de Sébastian sur ce projet était de réussir à créer une « usine à gaz » mobile. La gestation a duré jusqu’en décembre 2023 et l’Orchestrion est enfin arrivé chez moi.

Depuis, le mystère de la machine est en train de s’estomper à mesure que j’apprends à la connaître, à l’accorder, à l’entretenir et même la réparer si besoin. C’est un long et pourtant nécessaire apprentissage qui me fait entrer à petits pas dans le monde merveilleux des inventeurs de la musique mécanique. Il m’a fallu également comprendre l’essence de chaque instrument et ses spécificités pour adapter l’écriture des notes numériques pour qu’elles parviennent enfin à chatouiller mes tympans !

Aujourd’hui, le bonheur de sa découverte reste intact quand je joue en sa compagnie. Je perds parfois le sommeil à imaginer de nouveaux morceaux. Ma seule limite est le temps que je peux lui consacrer.

Au gré des voyages de notre duo itinérant, l’émerveillement que je peux lire dans les yeux des spectateurs me rappelle toujours le mystère initial de cette collaboration déconcertante entre la musique mécanique et la musique vivante.