ANDRÉ SAKELLARIDÈS
Luthier de violons

Lors de mes visites chez mon Luthier dans la Drôme, mon regard s’attarde toujours sur la photo d’un violon dont la forme rappelle les montres souples de Salvador Dalí.
Il a une forme asymétrique que je trouve si particulièrement esthétique que je finis par me décider d’aller rencontrer celui qui avait fabriqué un tel violon

Je me rend donc à Marseille pour faire la connaissance d’André Sakellaridès, dont l’atelier trône à l’époque sur cette fameuse colline au cœur de Marseille nommée Roucas Blanc.
J’imagine lui demander de réaliser pour moi un violon à cinq cordes. Or, ce jour-là, il y a dans son atelier un petit violon asymétrique qu’il avait réalisé à l’intention d’une violoniste d’un groupe de Jazz appelé le No Quartet et qui y avait finalement renoncé.

Dès le premier regard, ce violon me plait beaucoup. Le simple fait de le poser sur mon épaule est déjà une expérience unique. Et lorsque je l’ai entendu chanter, j’en suis littéralement tombé amoureux.

J’ai immédiatement abandonné l’idée d’un violon à cinq cordes, et le temps de réunir les finances, il est devenu mon violon.

Je n’ai jamais eu depuis la moindre idée de le remplacer par un autre. Il est mon violon et il restera.
J’ai eu la grande tristesse d’apprendre il y a quelques années le décès d’André. Cela m’a beaucoup touché, car j’appréciais beaucoup cet homme, à travers cet instrument et l’accueil très chaleureux qu’il m’avait réservé à Marseille. Je ressens aujourd’hui beaucoup de gratitude pour avoir la chance de jouer sur son violon.

J’ai été heureux d’apprendre que son fils avait pris le relais et créé à son tour un atelier de lutherie.

ANDRÉ SAKELLARIDÈS
Luthier de violons

Lors de mes visites chez mon Luthier dans la Drôme, mon regard s’attarde toujours sur la photo d’un violon dont la forme rappelle les montres souples de Salvador Dalí.
Il a une forme asymétrique que je trouve si particulièrement esthétique que je finis par me décider d’aller rencontrer celui qui avait fabriqué un tel violon

Je me rend donc à Marseille pour faire la connaissance d’André Sakellaridès, dont l’atelier trône à l’époque sur cette fameuse colline au cœur de Marseille nommée Roucas Blanc.
J’imagine lui demander de réaliser pour moi un violon à cinq cordes. Or, ce jour-là, il y a dans son atelier un petit violon asymétrique qu’il avait réalisé à l’intention d’une violoniste d’un groupe de Jazz appelé le No Quartet et qui y avait finalement renoncé.

Dès le premier regard, ce violon me plait beaucoup. Le simple fait de le poser sur mon épaule est déjà une expérience unique. Et lorsque je l’ai entendu chanter, j’en suis littéralement tombé amoureux.

J’ai immédiatement abandonné l’idée d’un violon à cinq cordes, et le temps de réunir les finances, il est devenu mon violon.

Je n’ai jamais eu depuis la moindre idée de le remplacer par un autre. Il est mon violon et il restera.
J’ai eu la grande tristesse d’apprendre il y a quelques années le décès d’André. Cela m’a beaucoup touché, car j’appréciais beaucoup cet homme, à travers cet instrument et l’accueil très chaleureux qu’il m’avait réservé à Marseille. Je ressens aujourd’hui beaucoup de gratitude pour avoir la chance de jouer sur son violon.

J’ai été heureux d’apprendre que son fils avait pris le relais et créé à son tour un atelier de lutherie.

LES BOIS D’HARMONIE

Lutherie et accessoires pour le quatuor

Je m’installe dans la Drôme en 1991. Pour l’entretien courant de mon violon, je rencontre Eric Fouilhé qui réalise des petits travaux de lutherie.

À ces occasions, j’ai pu suivre et parfois même participer à ses recherches qui visaient à libérer le plus possible les mouvements du cordier du violon.

Les cordiers en Pernambouc offrent une vitesse de conduction du son optimale.

Les mécaniques en carbone, ultra-légères, réduisent encore le poids du cordier pour lui permettre d’entrer en vibration plus rapidement.

Une corde d’attache textile (réalisée par des professionnels de la pêche au gros), résistante et extrêmement souple, produit un début de note quasi instantané au moindre mouvement de l’archet.

À ce jour, je n’utilise que ces produits des bois d’harmonie, qui satisfont pleinement mes exigences et donnent à mon violon une réactivité ultrarapide.

LES BOIS D’HARMONIE

Lutherie et accessoires pour le quatuor

Je m’installe dans la Drôme en 1991. Pour l’entretien courant de mon violon, je rencontre Eric Fouilhé qui réalise des petits travaux de lutherie.

À ces occasions, j’ai pu suivre et parfois même participer à ses recherches qui visaient à libérer le plus possible les mouvements du cordier du violon.

Les cordiers en Pernambouc offrent une vitesse de conduction du son optimale.

Les mécaniques en carbone, ultra-légères, réduisent encore le poids du cordier pour lui permettre d’entrer en vibration plus rapidement.

Une corde d’attache textile (réalisée par des professionnels de la pêche au gros), résistante et extrêmement souple, produit un début de note quasi instantané au moindre mouvement de l’archet.

À ce jour, je n’utilise que ces produits des bois d’harmonie, qui satisfont pleinement mes exigences et donnent à mon violon une réactivité ultrarapide.

RICO PRIET

LUTIER DE GUITARES

Crest, France

Un soir, dans une fête qui réunit quelques Musiciens de la région, une étrange guitare circule d’un guitariste à l’autre. Elle a une conception étonnante, en forme de 8, et ses éclisses sont réalisées en bois tourné. Elle possède un son incroyablement puissant pour une guitare à cordes métalliques. J’ai joué plusieurs heures sur cette guitare à m’en décaper les doigts ! Son concepteur et Luthier, Rico Priet était là aussi ce soir-là et j’ai pu faire sa connaissance. Un homme sympathique, souriant et drôle.
Je lui dis en partant : « si un jour tu fais une Guitare de ce genre avec des cordes en nylon, j’aimerais que tu me la montres avant de la mettre en vente. »
Quelque temps plus tard, il sonne à ma porte avec une guitare classique de cette forme étonnante…

RICO PRIET

LUTIER DE GUITARES

Crest, France

Un soir, dans une fête qui réunit quelques Musiciens de la région, une étrange guitare circule d’un guitariste à l’autre. Elle a une conception étonnante, en forme de 8, et ses éclisses sont réalisées en bois tourné. Elle possède un son incroyablement puissant pour une guitare à cordes métalliques. J’ai joué plusieurs heures sur cette guitare à m’en décaper les doigts ! Son concepteur et Luthier, Rico Priet était là aussi ce soir-là et j’ai pu faire sa connaissance. Un homme sympathique, souriant et drôle.
Je lui dis en partant : « si un jour tu fais une Guitare de ce genre avec des cordes en nylon, j’aimerais que tu me la montres avant de la mettre en vente. »
Quelque temps plus tard, il sonne à ma porte avec une guitare classique de cette forme étonnante…

Il est reparti sans sa guitare ! Je l’avais immédiatement adopté !

Après quelques années, je rencontre Rico par hasard sur un marché artisanal.

Il y expose cette guitare classique en demi-caisse, également très puissante et dans une conception encore différente. Je suis séduit par le son des cordes graves qui sort de cette toute petite caisse. Elle est venue rejoindre sa sœur chez moi et c’est avec elle que je joue le plus aujourd’hui.

Rico est un Luthier vraiment étonnant, unique en son genre, qui réalise des instruments comme personne ne le fait, avec des formes et des conceptions inattendues, osant sortir des schémas traditionnels pour laisser parler son inspiration.

Il est reparti sans sa guitare ! Je l’avais immédiatement adopté !

Après quelques années, je rencontre Rico par hasard sur un marché artisanal.

Il y expose cette guitare classique en demi-caisse, également très puissante et dans une conception encore différente. Je suis séduit par le son des cordes graves qui sort de cette toute petite caisse. Elle est venue rejoindre sa sœur chez moi et c’est avec elle que je joue le plus aujourd’hui.

Rico est un Luthier vraiment étonnant, unique en son genre, qui réalise des instruments comme personne ne le fait, avec des formes et des conceptions inattendues, osant sortir des schémas traditionnels pour laisser parler son inspiration.

SÉBASTIAN SCHUETZ
Facteur d’orgues

Lorsque j’ai commencé à rêver de jouer du violon en duo avec une machine de musique mécanique, j’ai cherché qui pourrait me suivre dans un tel projet.

Sébastian Schuetz, facteur d’orgues dans la région d’Agen, réalisait déjà des Orgues de Barbarie à commande numérique et participait parfois à des projets uniques autour de la musique mécanique. Je suis allé le rencontrer, lui exposer mon projet, et lui demander de me fabriquer une machine avec des flûtes, un harmonium pour avoir un son d’accordéon et un métallophone pour avoir des notes percussives.
Dans un premier temps, Sébastien me conseille d’abandonner ce projet, car une telle machine serait d’après lui trop grosse et trop lourde pour être déplacée.
Mais devant mon insistance, il a un jour l’idée de réaliser une machine démontable qui devenait dès lors plus facile à déplacer.
Aujourd’hui je profite régulièrement de cet avantage qui me permet d’aller jouer avec L’Orchestrion partout où cela me chante.
Sébastien est actuellement en train de former une apprentie dans le but de transmettre toutes ces connaissances et savoir-faire spécifiques de la musique mécanique qui sont devenus très rares à notre époque.

SÉBASTIAN SCHUETZ
Facteur d’orgues

Lorsque j’ai commencé à rêver de jouer du violon en duo avec une machine de musique mécanique, j’ai cherché qui pourrait me suivre dans un tel projet.

Sébastian Schuetz, facteur d’orgues dans la région d’Agen, réalisait déjà des Orgues de Barbarie à commande numérique et participait parfois à des projets uniques autour de la musique mécanique. Je suis allé le rencontrer, lui exposer mon projet, et lui demander de me fabriquer une machine avec des flûtes, un harmonium pour avoir un son d’accordéon et un métallophone pour avoir des notes percussives.
Dans un premier temps, Sébastien me conseille d’abandonner ce projet, car une telle machine serait d’après lui trop grosse et trop lourde pour être déplacée.
Mais devant mon insistance, il a un jour l’idée de réaliser une machine démontable qui devenait dès lors plus facile à déplacer.
Aujourd’hui je profite régulièrement de cet avantage qui me permet d’aller jouer avec L’Orchestrion partout où cela me chante.
Sébastien est actuellement en train de former une apprentie dans le but de transmettre toutes ces connaissances et savoir-faire spécifiques de la musique mécanique qui sont devenus très rares à notre époque.